Washington veut obtenir un état des lieux précis de la situation migratoire en Europe. Le département d’État américain a chargé ses représentations diplomatiques de fournir des rapports détaillés sur les effets présumés de la migration de masse sur les droits humains et la sécurité publique au Royaume-Uni, en Suède et en Allemagne.
Cette directive s’inscrit dans la ligne dure de l’administration Trump, qui qualifie la migration massive de « menace existentielle pour la civilisation occidentale ». Dans un message publié sur la plateforme X, le département d’État affirme que cette dynamique pourrait fragiliser plusieurs alliés clés des États-Unis.
Les ambassades doivent documenter les politiques nationales jugées trop permissives face aux crimes attribués à certains migrants, mais aussi les dispositions légales pouvant sanctionner des citoyens opposés à la migration de masse. La note mentionne plusieurs affaires médiatisées : des réseaux de prédation sexuelle en Angleterre, une décision de justice suédoise permettant à un migrant condamné pour agression sexuelle de rester sur le territoire, ainsi qu’un viol collectif en Allemagne impliquant plusieurs hommes identifiés comme migrants.
Cette initiative intervient alors que la Maison-Blanche renforce sa propre politique migratoire, avec des contrôles frontaliers plus stricts et une hausse notable des expulsions. Washington entend désormais observer de près l’évolution des politiques européennes pour étayer son argumentaire national sur la sécurité et les droits humains.
