Au cours d’une table-ronde organisée jeudi 20 novembre au Centre pour le dialogue humanitaire Henri Dunant à Genève, la Première ministre congolaise Judith Suminwa a conduit les échanges avec des investisseurs internationaux et des partenaires au développement. L’objectif principal était de renforcer la transparence et la traçabilité des minerais critiques de l’Est de la RDC, notamment l’étain, le tantale et le tungstène, afin de lutter contre la contrebande vers les pays voisins.
La rencontre a réuni les représentants des grandes entreprises minières mondiales, des acheteurs de minerais et des acteurs des filières d’approvisionnement. Ensemble, ils ont travaillé à la conception d’un système de traçabilité complet, de la mine jusqu’à l’exportation.
Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a insisté sur l’urgence de mettre fin à l’hypocrisie entourant le commerce des minerais : « L’effort de traçabilité et de transparence doit être conjoint, du site d’extraction jusqu’à la commercialisation. » Il a rappelé l’existence des standards OCDE et CIRGL, tout en soulignant la nécessité de renforcer leur application.
Pour Alexandre Liebeskind, du Centre pour le Dialogue Humanitaire Henri Dunant, la traçabilité des minerais peut transformer les ressources de la RDC en moteur de développement et de paix : « L’idée est de rendre la paix plus profitable que la guerre, en générant des recettes qui financent les infrastructures nécessaires au pays et bénéficient aux communautés locales. »
La délégation congolaise, composée des ministres de la Justice, des Mines et de la Communication, devra désormais faire de la transparence minière un levier pour renforcer la crédibilité de la RDC sur la scène internationale.
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