Le président américain Donald Trump a salué, mardi à Washington, les « progrès considérables » enregistrés par la Syrie depuis l’arrivée au pouvoir d’Ahmed al-Charaa, il y a près d’un an. Il s’exprimait depuis la Maison-Blanche, en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
Trump a rappelé avoir récemment reçu le dirigeant syrien. Il l’a décrit comme « un homme fort », estimant que « la Syrie a accompli des progrès significatifs » depuis son installation à la tête de l’État. Selon lui, ces avancées auraient été facilitées par un assouplissement ciblé des sanctions américaines.
Il a affirmé avoir pris cette décision « à la demande » du prince héritier saoudien, appuyée par un appel du président turc Recep Tayyip Erdogan. « On m’a dit que sans une levée de sanctions, la Syrie n’aurait aucune chance. J’ai accepté, et les résultats sont jusqu’ici positifs », a déclaré Trump.
Depuis la chute de Bachar al-Assad l’an dernier, Damas cherche à renouer avec ses voisins et à rétablir des relations internationales plus stables, tout en plaidant pour l’allègement des restrictions économiques qui freinent sa reconstruction après plus d’une décennie de conflit.
Plusieurs responsables syriens ont déjà été retirés des listes américaines et onusiennes liées au terrorisme. D’autres mesures restent toutefois en vigueur, notamment celles prévues par la loi César sur la protection des civils en Syrie.
Leur suppression définitive dépendra du Congrès. L’administration américaine peut, pour sa part, suspendre temporairement certaines sanctions pour des périodes renouvelables de 180 jours, comme l’a fait Trump peu avant la visite d’al-Charaa.
