Le siège du groupe RMC BFM, situé dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, a été vidé samedi après une alerte à la bombe qui a interrompu les programmes durant plus de deux heures et demie. L’alerte, déclenchée en milieu de journée, a été levée à 17h35, permettant un retour à l’antenne peu avant 18h.
Les équipes ont quitté les locaux vers 15h20 après qu’un message anonyme, transmis à la police parisienne, a affirmé que des engins explosifs avaient été déposés dans le bâtiment et menacé de le faire exploser. Les forces de l’ordre ont immédiatement sécurisé les lieux avec des chiens détecteurs d’explosifs.
Face à la situation, la direction du groupe a choisi d’interrompre la diffusion en direct, estimant qu’aucun risque ne pouvait être pris pour le personnel dans un contexte de forte sensibilité autour des commémorations du 13-Novembre. Le directeur général de BFMTV, Fabien Namias, a évoqué un “événement rarissime” et a présenté ses excuses aux téléspectateurs.
Dans un communiqué, le groupe RMC BFM a annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires et a condamné fermement cet acte jugé “intolérable”. Les rédactions de BFMTV, RMC et du journal La Tribune, également hébergées dans les mêmes locaux, ont toutes été évacuées durant les vérifications.



