L’Assemblée nationale a adopté, le 12 novembre, un nouveau « congé de naissance » inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. Cette mesure s’intègre au plan de « réarmement démographique » soutenu par Emmanuel Macron et vise à renforcer la présence simultanée des deux parents durant les premiers mois de l’enfant.
Le dispositif prévoit une indemnisation équivalente à 70 % du salaire net le premier mois, puis 60 % le suivant. Il s’ajoutera aux congés de maternité et de paternité déjà en vigueur, tout en coexistant avec le congé parental, jugé peu attractif en raison de sa rémunération limitée à environ 400 euros.
Le gouvernement souhaite ainsi favoriser un partage plus équilibré des responsabilités familiales et encourager la natalité, en recul depuis plusieurs années.
La date d’application a été l’un des principaux points de discussion : initialement prévue pour juillet 2027, l’entrée en vigueur a été avancée au 1ᵉʳ janvier 2026 grâce à un amendement de la députée Sarah Legrain. Le texte doit désormais être examiné par le Sénat.



