Plus de cent réfugiés palestiniens arrivés jeudi matin à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg ont dû patienter plusieurs heures avant d’être autorisés à quitter leur avion, selon l’organisation humanitaire Gift of the Givers.
L’organisation explique que les autorités sud-africaines n’ont pas pu autoriser immédiatement le débarquement, car Israël n’a pas apposé de tampon de sortie sur les passeports des passagers. Sans cette formalité, la réglementation sud-africaine interdit l’entrée sur le territoire.
Imtiaz Sooliman, président de Gift of the Givers, accuse Israël d’avoir volontairement omis de tamponner les documents « pour aggraver la souffrance » des réfugiés. Il a salué l’intervention du ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, et de son directeur général, Zane Dangor, qui se sont mobilisés pour débloquer la situation. Selon Sooliman, une lettre a été adressée au ministère de l’Intérieur afin qu’il renonce à l’exigence du tampon de sortie.
Il s’agit du deuxième vol d’évacuation de Palestiniens fuyant la guerre à Gaza vers l’Afrique du Sud. Un premier avion avait déjà atterri fin octobre avec 176 personnes à son bord. Des familles palestiniennes résidant en Afrique du Sud avaient signalé à Gift of the Givers l’arrivée de ce nouveau groupe réfugié.
Les autorités sud-africaines n’ont pas encore réagi publiquement au retard enregistré jeudi. Une déclaration officielle ou une conférence de presse est attendue dans la journée.



