Les Irakiens se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau Parlement

 

Hier, mardi 11 novembre, les Irakiens se sont rendus dans les bureaux de vote pour élire un nouveau Parlement, un scrutin peu susceptible de bouleverser le paysage politique, mais observé de près par Téhéran et Washington.

L’Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression. Pourtant, le pays de 46 millions d’habitants a souffert d’infrastructures médiocres, de services publics défaillants et d’une corruption endémique.

De nombreux citoyens ont douté que ces élections législatives puissent améliorer leur quotidien, percevant le scrutin comme une mascarade profitant surtout aux élites politiques et aux puissances régionales.

Les bureaux de vote, ouverts à 07h00 (04h00 GMT), sont restés accessibles jusqu’à 18h00 (15h00 GMT), et de premiers résultats ont été attendus dans les 24 heures suivant la fin du scrutin.

Dès l’ouverture, plusieurs personnalités politiques ont glissé leur bulletin dans l’urne au sein du luxueux hôtel al-Rasheed de Bagdad.

Plus de 21,4 millions d’électeurs ont été appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d’un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans. Les femmes ont obtenu au moins un quart des sièges du futur Parlement grâce au système de quotas, tandis que neuf sièges ont été réservés aux minorités.

Seuls 75 candidats indépendants ont été en lice, la loi électorale étant perçue comme favorisant les grands partis, et aucune nouvelle personnalité politique n’avait émergé récemment.

« Tous les quatre ans, c’est la même chose. On ne voit ni des visages jeunes, ni de nouvelles énergies » capables « d’apporter un changement », a déploré l’étudiant Al-Hassan Yassin.

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