Après plus de deux années d’activité, les députés de la transition gabonaise s’apprêtent à tirer leur révérence. Nommés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) après le coup d’État du 30 août 2023, ils remettront officiellement leurs mandats le 13 novembre 2025, après 746 jours de service.
Composée de 98 membres désignés, l’Assemblée nationale de la Transition avait été installée le 30 octobre 2023 sous la présidence de Jean François Ndongou. Sa mission : accompagner la refondation institutionnelle du pays et préparer le retour à un régime constitutionnel normal.
Durant ces deux années, les députés de la transition ont adopté plusieurs textes majeurs, dont le nouveau Code électoral et la loi sur les partis politiques, considérés comme des piliers de la Ve République. Ces réformes ont permis de poser les bases juridiques et politiques du processus de démocratisation en cours.
Jean François Ndongou a confirmé la fin officielle du mandat de cette assemblée pour le 13 novembre, précisant que la session inaugurale de la 14e législature, issue des législatives des 27 septembre et 11 octobre derniers, se tiendra le 17 novembre. Cette transition permettra aux 145 nouveaux députés élus d’entrer en fonction dans un cadre institutionnel renouvelé.
La dissolution de l’Assemblée nationale de la Transition, après 2 ans et 14 jours d’existence, symbolise la clôture d’une période politique exceptionnelle et l’ouverture d’une nouvelle ère parlementaire au Gabon, placée sous le signe du retour à la légitimité électorale et à la stabilité institutionnelle.


