L’économie algérienne poursuit son redressement et se hisse parmi les puissances montantes du continent. Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), relayé par Al Jazeera en octobre 2025, l’Algérie devrait figurer d’ici 2026 parmi les dix plus grandes économies d’Afrique, avec un produit intérieur brut estimé à près de 285 milliards de dollars.
D’après les prévisions du FMI, le pays occuperait la quatrième place continentale, derrière l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Nigeria. Ce classement traduit la résilience et la diversification progressive de l’économie nationale, qui ne repose plus uniquement sur les hydrocarbures, mais aussi sur la relance de l’industrie, de l’agriculture et des services.
Le rapport souligne que les nations africaines les plus performantes sont celles qui modernisent leurs structures économiques et attirent les investissements dans des secteurs stratégiques. L’Algérie, grâce à ses réformes industrielles, ses programmes d’appui à l’investissement et ses importantes ressources naturelles, s’inscrit dans cette dynamique.
Sur le plan mondial, le FMI avertit que 2026 sera marquée par des tensions économiques et géopolitiques susceptibles de ralentir la croissance. Face à ces incertitudes, les économies émergentes d’Afrique, soutenues par la transition énergétique et la numérisation, apparaissent comme de nouveaux pôles de stabilité.
Selon la revue économique CEOWORLD, le classement prévisionnel des dix plus grandes économies africaines pour 2026 se présente comme suit :
- Afrique du Sud : 443,64 milliards $
- Égypte : 399,51 milliards $
- Nigeria : 334,34 milliards $
- Algérie : 284,98 milliards $
- Maroc : 196,12 milliards $
- Kenya : 140,87 milliards $
- Éthiopie : 125,74 milliards $
- Ghana : 113,49 milliards $
- Côte d’Ivoire : 111,45 milliards $
- Angola : 109,86 milliards $
Les experts estiment que la stabilité macroéconomique retrouvée du pays, combinée à une politique d’ouverture maîtrisée et à une meilleure valorisation des ressources locales, permettra à l’Algérie de consolider sa position parmi les grandes puissances économiques africaines.
À moyen terme, le pays est ainsi appelé à jouer un rôle moteur dans le développement du continent, confirmant son statut de puissance régionale en Méditerranée et en Afrique du Nord.
