L’exercice conjoint d’aérocombat “Chergui”, mené par les Forces armées royales (FAR) et les forces françaises, s’est achevé au Maroc, confirmant la solidité du partenariat stratégique entre Rabat et Paris dans le domaine de la défense. Conduites dans un environnement désertique exigeant, les manœuvres ont permis d’évaluer la coordination entre forces aériennes et terrestres, tout en renforçant la capacité des unités à opérer dans des conditions de haute intensité. Selon l’état-major français, cet entraînement a favorisé “l’interopérabilité et la cohésion opérationnelle” entre les deux armées.
Les opérations, concentrées dans la région d’Errachidia et sur les reliefs de l’Atlas, ont mobilisé chars M1A2 Abrams marocains, hélicoptères Gazelle, Tigre et NH90 français. Les exercices tactiques ont testé la précision des manœuvres, la logistique interarmées et la résistance du matériel face aux conditions climatiques extrêmes.
Organisé régulièrement sur le sol marocain, “Chergui” symbolise la coopération militaire durable entre les deux pays. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat de sécurité méditerranéenne et sahélo-saharienne, où Rabat et Paris partagent des intérêts communs en matière de lutte contre le terrorisme et de stabilité régionale.
Les autorités militaires ont salué “la qualité des échanges et la cohésion opérationnelle” observées tout au long de l’exercice. Pour le Maroc, cette collaboration renforce son rôle de pilier régional en matière de coopération sécuritaire. Pour la France, elle consolide la relation avec un allié stratégique du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest.
Au-delà des entraînements, “Chergui” illustre la volonté des deux armées d’adapter leurs doctrines à un contexte sécuritaire en mutation, marqué par des menaces transfrontalières et des terrains d’opération toujours plus complexes.