À Kinshasa, devant les dirigeants du football africain réunis en session de la CAF, Patrice Motsepe a tranché d’une phrase devenue symbole : « Le Maroc est le plan A, le plan B et le plan C. » Une manière claire d’affirmer sa confiance absolue dans la capacité du Royaume à organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025, malgré les tensions sociales récentes.
Le président de la CAF a tenu à dissiper toute rumeur : la CAN aura bien lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. « Nous travaillerons avec le gouvernement et le peuple marocains pour offrir la plus belle CAN de l’histoire », a-t-il promis, sous le regard approbateur de Gianni Infantino, président de la FIFA.
Cette déclaration reflète aussi une reconnaissance du sérieux du Maroc. Le pays, doté d’infrastructures sportives modernes et d’une solide expérience organisationnelle, s’impose depuis des années comme une référence sur le continent. Hôte de la CAN en 1988, il s’était retiré en 2015 pour raisons sanitaires, au plus fort de la crise Ebola, une décision saluée à l’époque pour sa responsabilité.
Aujourd’hui, malgré les manifestations du mouvement GenZ 212, qui exprime un malaise social et des revendications pour de meilleurs services publics, la stabilité du pays n’est pas remise en cause. Ces mobilisations témoignent d’une société vivante, capable de dialoguer et d’avancer sans se diviser.
Pour Patrice Motsepe, cette édition de la CAN ne sera donc pas seulement un événement sportif, mais une vitrine de la résilience marocaine. Un mois durant, le football fera briller l’image d’un pays déterminé à tenir ses engagements et à accueillir l’Afrique dans les meilleures conditions.



