Greta Thunberg dénonce le « génocide à Gaza » après sa libération d’Israël

 

La militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg, a pris la parole lundi pour la première fois depuis sa libération d’une prison israélienne, où elle affirme avoir été battue et forcée d’embrasser le drapeau israélien.

Thunberg faisait partie des 171 personnes arrêtées pour avoir participé à une flottille humanitaire en route vers Gaza. Après plusieurs jours de détention, le groupe a été expulsé par les autorités israéliennes et transféré en Grèce et en Slovaquie.

Accueillie sous les applaudissements à son arrivée à Athènes, l’activiste a déclaré que son cas personnel n’était pas central : « Ce n’est pas l’histoire. Soyons clairs : un génocide se déroule sous nos yeux, diffusé en direct », a-t-elle affirmé à l’aéroport Eleftherios Venizelos.

Elle a accusé Israël « d’intensifier sa destruction avec une intention génocidaire » et dénoncé « l’effacement d’une population entière ».

« Personne ne pourra dire que nous ne savions pas », a-t-elle insisté, évoquant aussi d’autres drames humanitaires à travers le monde, du Congo au Soudan.

Très émue, Thunberg a conclu : « Je ne comprendrai jamais comment les humains peuvent être aussi cruels. Affamer délibérément des millions de personnes enfermées sous un siège illégal est une prolongation de décennies d’oppression et d’apartheid. »

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *