Le gouvernement libyen a tenu Israël responsable de la sécurité de ses ressortissants arrêtés à bord du navire Omar Al-Mukhtar, intercepté alors qu’il transportait de l’aide humanitaire vers Gaza dans le cadre de la flottille Sumud. Tripoli dénonce une violation du droit international et appelle la communauté internationale à intervenir pour garantir la protection et la libération rapide des détenus.
Le Haut Conseil d’État libyen a qualifié l’action israélienne d’« affront à la souveraineté et à la dignité du pays » et d’« atteinte aux lois internationales sur la liberté de navigation et la protection des missions humanitaires ». Il demande aux Nations Unies, au Conseil de sécurité et aux organisations humanitaires internationales de documenter l’incident et d’en référer à la Cour pénale internationale, évoquant la possibilité de crimes de guerre.
Tripoli réaffirme sa solidarité avec le peuple palestinien et condamne les restrictions à l’acheminement de nourriture et de médicaments vers Gaza, dénonçant une « punition collective interdite par le droit international ». Les autorités libyennes appellent les États arabes, islamiques et la communauté internationale à agir rapidement pour protéger les civils et lever le blocus de l’enclave palestinienne.