Le Premier ministre Sifi Ghrieb a tenu le 25 septembre sa première réunion avec son gouvernement, centrée sur la loi de finances 2026 et la mise en œuvre des directives du président Abdelmadjid Tebboune. L’exécutif présente cette étape comme le lancement d’une action « opérationnelle » et de terrain, avec des déplacements médiatisés dans l’industrie, l’énergie et les infrastructures.
La loi de finances 2026 se concentre sur les subventions, des mesures fiscales temporaires et des incitations à l’investissement étranger, tandis que les projets miniers et ferroviaires annoncés restent principalement symboliques. Derrière cette communication, l’économie algérienne reste dépendante des hydrocarbures et les réformes structurelles tardent à se concrétiser.
Les observateurs soulignent l’absence d’un véritable débat démocratique : société civile et partis politiques critiques n’ont pas participé à l’élaboration de la loi de finances, réduite à un exercice technocratique. Pour que ce gouvernement incarne un renouveau, il devra dépasser les slogans et les mises en scène, et engager des réformes concrètes et transparentes pour impacter le quotidien des Algériens.
