L’Organisation des Nations unies a rétabli dimanche plusieurs sanctions à l’encontre de l’Iran, à la suite de l’activation par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni du mécanisme dit de “snapback”, prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité.
Au total, 43 responsables iraniens et 78 entités sont de nouveau inscrits sur la liste noire internationale. Ces mesures, qui avaient été levées en juillet 2015 après la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien, marquent le premier rétablissement de sanctions en près de dix ans.
Les trois pays européens justifient leur décision par le non-respect par Téhéran de ses engagements nucléaires. En réponse aux frappes américaines et israéliennes survenues plus tôt cette année, l’Iran avait suspendu sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, accusant l’institution de manque d’impartialité.
Les sanctions réactivées visent notamment les programmes nucléaire et balistique iraniens et devraient avoir des conséquences directes sur l’économie du pays, déjà fragilisée par d’autres restrictions internationales.
