Devant les dirigeants réunis à New York pour l’ouverture du débat général de la 80ᵉ Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé mardi le rôle « indispensable » de l’organisation face aux crises mondiales.
Constatant une montée des tensions géopolitiques, de l’incertitude et des pressions financières, il a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération multilatérale. « En ces temps de crise, jamais l’ONU n’a été aussi nécessaire », a-t-il déclaré, décrivant l’institution comme une « boussole morale », un garant du droit international et un appui vital aux populations vulnérables.
António Guterres a mis en garde contre les dérives d’un monde multipolaire sans institutions solides, plaidant pour un « pragmatisme lucide » et rappelant l’interdépendance des nations face aux pandémies, au climat ou aux fractures sociales.
Il a invité les États à faire « cinq choix cruciaux » : défendre le droit international, protéger les droits humains, agir pour la justice climatique, orienter la technologie vers le bien commun et renforcer l’ONU.
Concluant par un appel à la persévérance, il a martelé : « Nous ne devons jamais baisser les bras. Le seul choix que nous ne devons pas faire, c’est celui de renoncer. »