À l’occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée chaque 21 septembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé la communauté internationale à « faire taire les armes, mettre fin aux souffrances, construire des ponts et instaurer la stabilité et la prospérité ».
« La paix ne peut pas attendre » face aux conflits qui déchirent le monde, a-t-il souligné. « Cette journée nous exhorte tous à répondre à cet appel », a ajouté le chef de l’ONU, rappelant que des vies sont brisées, des enfances anéanties et la dignité humaine bafouée par la guerre.
Antonio Guterres a dénoncé l’augmentation des conflits et le non-respect du droit international, entraînant un nombre record de personnes déplacées. « Tout le monde aspire à la paix. Elle est l’affaire de tous », a-t-il insisté, précisant que les conséquences des guerres se répercutent dans le monde entier.
Le secrétaire général a également rappelé que neuf des dix pays les plus fragiles sur le plan du développement sont en proie à des conflits et que le développement durable favorise la paix. Il a appelé à « mettre fin au racisme, à la déshumanisation et à la désinformation qui attisent les conflits » et à adopter « le langage du respect » pour favoriser la réconciliation.
« Là où règne la paix, il y a de l’espoir : les familles se réunissent, les communautés se reconstruisent, et les enfants réapprennent et jouent », a-t-il ajouté.
Instituée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations unies, la Journée internationale de la paix a été proclamée, en 2001, période de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de cette année est « Agir maintenant pour un monde en paix ».
