Le Parti du Congrès du Malawi (MCP), actuellement au pouvoir, a affirmé dimanche 21 septembre qu’il accepterait le résultat des élections générales tenues la semaine dernière, tout en appelant la Commission électorale du Malawi (MEC) à clarifier certaines irrégularités présumées dans le décompte des voix.
Au cours d’une conférence de presse à Lilongwe, le candidat à la vice-présidence pour le MCP, Vitumbiko Mumba, a exprimé la confiance de son parti dans la capacité de la MEC à garantir un processus transparent et équitable. Il a précisé que toutes les préoccupations officielles soulevées par le MCP seraient suivies conformément à la loi, et que toute fraude avérée serait sanctionnée.
Les Malawites attendent désormais les résultats définitifs du scrutin du 16 septembre, qui concernait la présidence, le Parlement et les conseils locaux. Les résultats provisoires indiquent que l’ancien président Peter Mutharika (DPP) devance le président sortant Lazarus Chakwera (MCP), dans une course largement perçue comme un duel entre les deux principaux partis du pays.
La Commission électorale a jusqu’au 24 septembre pour publier l’ensemble des résultats et a averti contre toute déclaration prématurée de victoire. Selon la loi malawite, un candidat doit obtenir plus de 50 % des suffrages pour remporter la présidentielle au premier tour.
Jean Mathanga, directeur des élections du DPP, a également salué la conduite de la MEC et assuré sa confiance dans le respect de la volonté des électeurs. Le scrutin de 2025 constitue un test important pour les institutions démocratiques du Malawi, après l’annulation des élections de 2019 pour irrégularités, qui avait conduit au scrutin historique de 2020 ayant porté Chakwera au pouvoir.
