Les dirigeants de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et des Nations unies (ONU) se sont réunis hier, 21 septembre au siège de l’ONU à New York, en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale, pour réitérer leur engagement en faveur du multilatéralisme. L’objectif est de relever collectivement les défis mondiaux tout en renforçant le respect du droit international, du droit humanitaire et des droits de l’homme.
La rencontre a rassemblé le président de la Commission de l’UA Mahmoud Ali Youssouf, le président du Conseil européen Antonio Costa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ainsi que de hauts responsables des trois organisations.
Dans un communiqué conjoint, ils ont évoqué la nécessité de soutenir la paix et la sécurité en Afrique, en particulier : la fin du conflit au Soudan, le renforcement de la lutte contre les groupes armés et terroristes, la réconciliation et le développement au Sahel, ainsi que le relancement du processus politique en Libye. Ils ont également réaffirmé leur soutien aux opérations de paix en Somalie et en République démocratique du Congo.
Les trois organisations ont souligné l’importance du financement prévisible des missions de paix menées par l’UA, de la mise en œuvre de l’Engagement de Séville pour débloquer les investissements et relever les défis de la dette des pays en développement. Elles ont également insisté sur la nécessité de réformer les banques multilatérales de développement et de prendre des mesures ambitieuses face aux perturbations climatiques, particulièrement pour les populations vulnérables, en amont de la COP30 au Brésil du 10 au 21 novembre.
Enfin, elles ont annoncé leur intention de se retrouver en 2026, à l’occasion de la 81ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, pour poursuivre leur coopération en faveur de la paix, du développement durable et du multilatéralisme.
