Espace Schengen : l’EES impose un contrôle numérique aux Algériens

 

 

À partir d’octobre 2025, les Algériens voyageant en France ou dans un autre pays de l’espace Schengen devront passer par le système européen d’entrée et de sortie (Entry-Exit System – EES). Ce dispositif numérique remplace le tampon manuel sur les passeports et devient obligatoire pour tous les courts séjours.

Le système enregistre les informations personnelles et biométriques du voyageur (nom, passeport, photo, empreintes digitales) ainsi que la date, l’heure et le lieu de passage. Tout dépassement de la durée autorisée (90 jours sur 180) sera immédiatement détecté, et tout refus de fournir ces données empêchera le franchissement de la frontière.

Le déploiement sera progressif : entre le 12 octobre 2025 et le 9 avril 2026, certaines frontières ne seront pas encore équipées. Le système sera pleinement opérationnel à partir du 10 avril 2026.

L’EES n’entraîne aucun coût supplémentaire pour les voyageurs. Toutefois, à partir de fin 2026, l’ETIAS (Système européen d’information et d’autorisation de voyage) sera obligatoire pour la plupart des ressortissants de pays tiers, avec un tarif d’environ 20 € par personne. Les moins de 18 ans, les plus de 70 ans et les membres de familles de citoyens européens en seront exemptés.

Une période d’adaptation est prévue, avec des risques de files d’attente rallongées dans les grands aéroports. Des solutions comme le pré-enregistrement en ligne et les bornes libre-service sont envisagées pour fluidifier le passage.

L’EES marque ainsi un tournant dans le contrôle des frontières Schengen, imposant plus de rigueur tout en modernisant les procédures pour les voyageurs algériens.

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