La Guinée organise ce dimanche 21 septembre son référendum constitutionnel dans un climat marqué par un dispositif sécuritaire renforcé et une mission d’observation de la Cédéao.
Un arrêté du ministère de l’Administration du Territoire interdit la circulation de tous les véhicules, motos et tricycles de 6h à 18h. Seules les forces de sécurité, les ambulances et les véhicules de secours échappent à cette mesure, tandis que des laissez-passer exceptionnels peuvent être délivrés. L’objectif affiché est d’assurer un scrutin calme et sécurisé.
En parallèle, la Cédéao a dépêché 11 experts électoraux issus de ses États membres. Présents du 17 au 23 septembre dans cinq régions du pays, ils sont chargés de suivre le processus sous la coordination de Serigne Mamadou Ka.
Ce référendum marque une étape décisive de la transition conduite par le général Mamadi Doumbouya. Le projet de Constitution soumis au vote prévoit un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une seule fois, l’instauration d’un Sénat et ouvre la voie à une éventuelle candidature de Doumbouya à la future présidentielle.
Plus de 6,7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes dans plus de 23 000 bureaux de vote. Le gouvernement assure que les nouveaux kits biométriques garantiront la fiabilité du scrutin, malgré les réserves exprimées par l’opposition.
La Cédéao affirme de son côté vouloir accompagner la Guinée afin d’assurer la crédibilité d’un vote déterminant pour l’avenir institutionnel du pays.