Le directeur de la communication de la Türkiye, Burhanettin Duran, a affirmé samedi que les appels de son pays à réformer l’ONU portent « la voix des peuples opprimés et de la conscience mondiale ». S’exprimant par vidéo lors d’un panel organisé à New York sous le thème La recherche de la justice dans le système international, Duran a dénoncé l’inefficacité du Conseil de sécurité, paralysé par le droit de veto des cinq membres permanents. Selon lui, cette structure empêche l’organisation de remplir sa mission, en particulier face aux « crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par Israël à Gaza ».
Il a rappelé que la Türkiye défend le multilatéralisme et contribue activement aux efforts de paix, de sécurité, de développement et de défense des droits humains. Mais il a souligné que les crises persistantes – conflits au Moyen-Orient, migrations massives, islamophobie et changement climatique – révèlent les limites du système actuel.
Pour Ankara, une réforme en profondeur de l’ONU doit placer la justice au cœur de l’ordre mondial, afin de bâtir un système « où c’est le juste qui est fort, et non le fort qui a raison », reprenant ainsi la formule du président Recep Tayyip Erdogan.
« Nos efforts visent à instaurer un ordre plus équitable, plus pacifique et plus stable. Les appels de la Türkiye à la réforme sont devenus la conscience mondiale », a insisté Duran, assurant que son pays continuera de jouer un rôle pionnier dans la refondation d’un système international basé sur la justice.