L’Algérie continue de minimiser la plainte introduite par le Mali devant la Cour internationale de justice (CIJ), malgré la confirmation officielle de cette démarche par l’institution judiciaire le 19 septembre 2025.
Dans un communiqué diffusé le même jour, le ministère algérien des Affaires étrangères a qualifié la requête malienne de « manœuvre », allant jusqu’à contester sa légitimité. Cette position tranche avec le communiqué de la CIJ, qui a bel et bien confirmé avoir reçu et transmis la plainte aux autorités algériennes.
Le texte officiel d’Alger accuse Bamako de bafouer la légalité et parle d’une « junte » engagée dans une « procédure manœuvrière ». Une rhétorique qui met en lumière l’embarras algérien, alors que le Mali a choisi de porter le différend sur le terrain du droit international.
En refusant de reconnaître la réalité de la procédure, l’Algérie se place en contradiction avec son discours habituel sur le respect du droit et fragilise son image de médiateur dans la région sahélienne.