Mali : une semaine de réconciliation pour renforcer la cohésion nationale

 

Le Mali a lancé lundi, 15 septembre à Bamako la quatrième édition de la Semaine nationale de la réconciliation, instaurée en 2019 par la loi d’Entente nationale. Placée sous le thème « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », elle se déroule jusqu’au 21 septembre.

Présidée par le Premier ministre Abdoulaye Maïga, la cérémonie d’ouverture a marqué le début d’une série d’activités éducatives, culturelles, sportives et mémorielles destinées à promouvoir le vivre-ensemble.

Le gouvernement a choisi de mettre en avant des traditions comme le « sinakounya » (parenté à plaisanterie), le « siguignogonya » (entraide communautaire), le « bouranyan » (hospitalité et partage) et le « nimogoya » (respect et dignité). Ces valeurs, communes au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sont présentées comme des piliers de cohésion dans l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES), créée en 2023.

Cette initiative intervient dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par les attaques de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par la présence de milices d’autodéfense dans le centre et le nord. Elle s’inscrit aussi dans la continuité de la loi d’Entente nationale de 2019 et vise à raviver l’esprit de réconciliation après la caducité, en janvier 2024, de l’Accord d’Alger signé en 2015.

Selon les autorités, cette édition doit renforcer la cohésion nationale et mobiliser l’opinion publique autour d’un processus de paix encore fragile, sous l’attention des partenaires internationaux.

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