L’Assemblée générale des Nations unies a décidé vendredi 5 septembre de reprendre, le 22 septembre prochain, la conférence internationale de haut niveau consacrée à la solution à deux États, interrompue cet été à cause de l’intensification du conflit au Moyen-Orient.
La décision, présentée par l’Arabie saoudite, vise à relancer les discussions sur le règlement pacifique de la question palestinienne. Israël et les États-Unis s’y sont opposés, estimant que cette reprise risquerait de prolonger la guerre à Gaza et de renforcer le Hamas. Washington a déjà annoncé qu’il boycotterait la rencontre.
La conférence, organisée en marge de la semaine de haut niveau de l’AGNU à New York, devrait attirer de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Mais une incertitude demeure : le président palestinien Mahmoud Abbas pourra-t-il y participer, alors que les autorités américaines maintiennent une interdiction de visa à l’encontre des responsables palestiniens ?