Un tremblement de terre de magnitude 5,2 a secoué l’Est de l’Afghanistan le 2 septembre, dans une région encore meurtrie par le séisme du 31 août qui a fait plus de 1.400 morts et plus de 3.100 blessés.
L’épicentre a été localisé dans la province de Kounar, la plus touchée, où les secouristes poursuivent les recherches. Aucune nouvelle victime n’a pour l’instant été signalée, mais les habitants restent sous le choc face aux destructions massives.
À Jalalabad, les hôpitaux débordent de blessés souffrant de traumatismes graves. « Beaucoup de patients sont sans proches, nous les gardons à l’hôpital », explique Rahmatullah Khaksar, directeur des urgences locales.
Les Nations unies estiment que des centaines de milliers de personnes pourraient être affectées. L’ONU a déjà débloqué 5 millions de dollars, tandis que l’Union européenne prépare l’envoi de 130 tonnes d’aide et que Londres promet un million de livres.
En Afghanistan, où 85 % de la population vit avec moins d’un dollar par jour, ce drame met en lumière une vulnérabilité extrême face aux catastrophes naturelles récurrentes. Depuis 1900, le pays a subi une douzaine de séismes majeurs, dont celui d’Hérat en 2023 qui avait causé plus de 1.500 morts.