Le bloc du Golfe appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un accès humanitaire total à Gaza

 

 

 

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a demandé lundi un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, la libération de tous les otages et détenus, ainsi qu’un accès humanitaire sans restriction dans l’enclave. Dans un communiqué publié à l’issue d’une session ministérielle au Koweït, le CCG a insisté sur la mise en œuvre complète de la résolution 2735 du Conseil de sécurité de l’ONU et a salué les efforts de médiation menés par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis.

Les ministres ont condamné les actions israéliennes à Gaza, évoquant massacres, déplacements forcés, politique de famine et destruction d’infrastructures essentielles telles que maisons, hôpitaux, écoles et lieux de culte. Ils ont appelé la communauté internationale à agir pour mettre fin à ces crimes et en tenir les auteurs responsables.

Le CCG a rejeté toute tentative d’Israël d’annexer Gaza ou d’imposer un contrôle militaire direct, réaffirmant que Gaza et la Cisjordanie doivent rester sous l’autorité palestinienne. Les attaques répétées contre les convois humanitaires et le personnel de l’aide ont également été dénoncées, en référence à la résolution 2730 du Conseil de sécurité sur leur protection.

Le bloc a réitéré son soutien à la solution à deux États, prônant la création d’un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément à l’Initiative de paix arabe et au droit international. Il a salué les récentes démarches internationales en faveur de la reconnaissance de la Palestine par plusieurs pays et a encouragé d’autres États à suivre cet exemple.

Le CCG a enfin dénoncé les projets israéliens concernant le contrôle de la mosquée Ibrahimi à Hébron, l’expansion des colonies en Cisjordanie et les appels à l’annexion de territoires occupés.

Depuis octobre 2023, plus de 63 500 Palestiniens ont été tués à Gaza. La Cour pénale internationale a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, tandis qu’Israël fait face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.

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