Une étude de l’Université de la Sunshine Coast (Australie) sur près de 500 individus de cinq espèces (dont kookaburras, pies, loriquets) révèle qu’environ 6 % des oiseaux présentent des chromosomes d’un sexe mais des organes reproducteurs de l’autre.
La majorité des cas concernent des femelles génétiques développant des gonades mâles, mais un cas inverse a été observé chez un kookaburra mâle produisant des œufs.
Le phénomène, connu chez certains reptiles et poissons, reste rare chez les oiseaux. Les causes pourraient inclure des polluants perturbateurs hormonaux ou d’autres facteurs environnementaux.
L’étude, publiée dans Biology Letters, souligne l’importance de comprendre ce mécanisme pour la conservation et la précision des recherches ornithologiques.