Le 11 août, un obus de RPG a été retrouvé dans une décharge du quartier Al-Sayeh, au sud de Tripoli, rappelant la persistance des dangers liés aux munitions non explosées dans la capitale libyenne.
Suite à un signalement, une équipe spécialisée du Bureau d’inspection de sécurité et de déminage est intervenue rapidement. Après sécurisation, l’engin a été transféré aux unités compétentes pour destruction, selon les protocoles en vigueur.
Depuis la chute du régime Kadhafi en 2011, la Libye reste jonchée de milliers d’engins explosifs issus des conflits armés. Les zones périphériques, souvent utilisées par des groupes armés, sont particulièrement concernées.
Les autorités avertissent du risque élevé pour les civils, notamment les enfants, qui peuvent confondre ces munitions avec des jouets. Des ONG comme HALO Trust ou Handicap International œuvrent à la dépollution, mais manquent de moyens suffisants.
Les experts insistent sur la nécessité d’une meilleure coordination entre municipalités, forces de sécurité et agences de déminage, ainsi que la mise en place d’un registre national des munitions récupérées. Tant que la sécurité ne sera pas rétablie, la Libye demeurera un terrain miné dangereux.
