Six personnes ont été condamnées au Burkina Faso pour leur rôle dans les attaques coordonnées du 2 mars 2018 contre l’État-major et l’ambassade de France à Ouagadougou, revendiquées par le JNIM et ayant fait 16 morts. Trois ont écopé de la perpétuité et trois autres de 21 ans de prison. Ces attaques avaient été présentées comme une riposte à la mort de cadres d’Al-Mourabitoune tués par les forces françaises au Mali. Le procès s’inscrit dans une série de jugements antiterroristes tenus en 2025, ayant concerné 125 personnes, avec de nombreuses peines lourdes et appels du parquet.