Le ministre burkinabé de la Défense, le Général Célestin Simporé, a annoncé que 72,70 % du territoire national était désormais sous contrôle des forces régulières. Ce taux marque une légère progression par rapport aux 70,89 % enregistrés en décembre 2024.
Le responsable a dressé ce bilan à la fin juin, mettant en avant des avancées telles que la reprise de la vallée du Sourou, la stabilisation de Diapaga et de Djibo, la relance de la mine de Boungou et le ravitaillement de plusieurs localités de l’Est. Le retour progressif de l’administration dans certaines zones jusque-là inaccessibles a aussi été salué.
Le taux d’exécution des activités du ministère de la Défense s’établit à 36,62 % au 30 juin, mais plusieurs opérations devraient aboutir d’ici la fin de l’année. Le ministre a souligné la détermination des forces armées engagées dans la reconquête, la sécurisation et la stabilisation du pays.
Ce point d’étape intervient dans un contexte de suivi de la gouvernance. Un atelier interinstitutionnel a récemment validé un rapport sur l’état de la gouvernance en 2024, évaluant le territoire reconquis à 71 %, contre 69 % en 2023.
Les autorités voient dans cette dynamique un signe de redressement face à l’insurrection jihadiste qui, depuis 2015, a fait des milliers de morts, des millions de déplacés et conduit à deux coups d’État en 2022. Le chef du gouvernement a donné de nouvelles instructions pour renforcer les effectifs, les équipements et la formation des forces de défense.