À l’approche de la Fête du Trône, Hyundai Rotem a réitéré sa volonté d’approfondir son partenariat avec le Maroc, en particulier avec l’Office national des chemins de fer (ONCF), dans le cadre du Plan ferroviaire 2040. Le géant sud-coréen voit dans le Royaume un allié stratégique pour son expansion sur le continent africain.
Déjà engagé aux côtés de l’ONCF depuis février à travers un contrat de 1,5 milliard de dollars portant sur la livraison de trains à deux niveaux, Hyundai Rotem ambitionne d’aller plus loin. Ces rames, conçues pour circuler à 160 km/h, doivent renforcer les liaisons entre Casablanca et les principales villes du pays, en réponse à la demande croissante en mobilité ferroviaire.
Jeong Hoon Kim, cadre du groupe en charge des solutions réelles, s’est félicité du climat d’investissement au Maroc, qualifié d’« exemplaire », et a souligné la stabilité économique et politique du pays comme des atouts majeurs. Il a rappelé que Hyundai Rotem observe le marché marocain depuis plus de dix ans et considère désormais le Royaume comme un pôle d’investissement durable.
Le Plan ferroviaire 2040, piloté par le gouvernement marocain et l’ONCF, vise à moderniser les lignes existantes, étendre le réseau aux zones non desservies et renforcer l’interconnexion logistique et urbaine. Hyundai Rotem souhaite jouer un rôle actif dans cette stratégie, non seulement en tant que fournisseur, mais aussi en tant que partenaire industriel de long terme.
Au-delà du ferroviaire, les relations économiques entre Rabat et Séoul ne cessent de se renforcer. Le Maroc accueille déjà des entreprises sud-coréennes comme Hands Corporation, spécialisée dans les composants automobiles. L’intérêt de Hyundai Rotem s’inscrit ainsi dans une dynamique plus large de coopération bilatérale tournée vers l’innovation industrielle et l’exportation vers l’Europe.
