Trump presse Israël de « prendre une décision » à Gaza et promet plus d’aide humanitaire

 

Alors que les négociations de cessez-le-feu avec le Hamas ont échoué, le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’Israël devait désormais « prendre une décision » sur la suite de son intervention militaire dans la bande de Gaza. En conférence de presse depuis l’Écosse aux côtés d’Ursula von der Leyen, Trump a souligné la complexité des discussions sur les otages israéliens, accusant le Hamas de refuser toute libération. « Ils ne veulent pas les rendre, donc Israël va devoir décider de ce qu’il fait », a-t-il affirmé, tout en refusant de dire ce qu’il ferait à leur place.

Le président a également évoqué l’aide humanitaire, rappelant que les États-Unis avaient débloqué 60 millions de dollars pour l’aide alimentaire à Gaza il y a deux semaines. Il a reproché à la communauté internationale son inaction : « On se sent seul quand les autres pays ne donnent rien », a-t-il déploré, tout en accusant le Hamas de détourner l’aide destinée aux civils.

Trump a néanmoins annoncé l’envoi de nouvelles aides américaines et appelé d’autres pays à suivre cet exemple, qualifiant la situation à Gaza de « crise internationale ». Son envoyé spécial, Steve Witkoff, a confirmé que les pourparlers avec le Hamas à Doha étaient suspendus, pointant un « manque de volonté » du mouvement palestinien. Il a précisé que Washington envisageait désormais d’autres options pour faire libérer les otages et stabiliser la région.

Sur le terrain, la situation humanitaire continue de se dégrader : les passages frontaliers restent fermés, empêchant l’entrée de l’aide. Depuis le début de la guerre fin 2023, plus de 59 800 Palestiniens auraient été tués selon des sources locales, dont une majorité de femmes et d’enfants. La famine progresse, et les critiques se multiplient contre la gestion de l’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).

Par ailleurs, Israël fait face à plusieurs procédures judiciaires internationales. La Cour pénale internationale a lancé des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et l’ex-ministre Yoav Gallant, tandis que la Cour internationale de justice examine des accusations de génocide dans la guerre menée contre Gaza depuis bientôt deux ans.

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