Après les frappes américaines contre plusieurs sites nucléaires iraniens, la télévision officielle iranienne a annoncé dimanche 22 juin que « tout citoyen et militaire américain présent dans la région est désormais une cible légitime ». Cette déclaration intervient dans un contexte de fortes tensions entre Téhéran, Washington et Tel-Aviv.
Le guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, avait déjà mis en garde mercredi dernier contre une intervention militaire américaine, avertissant que « les dommages subis par les États-Unis seraient irréparables » en cas d’engagement direct dans ce conflit.
Le président américain Donald Trump avait annoncé la veille que l’armée américaine, en coopération avec Israël, avait mené des frappes « réussies » sur trois sites nucléaires stratégiques iraniens, à Fordo, Natanz et Ispahan. Ces opérations visent à freiner le programme nucléaire iranien, jugé menaçant par les États-Unis et leurs alliés.
En réponse, Israël a renforcé ses mesures de sécurité : niveau d’alerte maximal, suspension des cours, interdiction des rassemblements publics et arrêt des activités non essentielles dans certaines zones.
Le climat régional reste extrêmement tendu, et la communauté internationale redoute une escalade aux conséquences potentiellement dramatiques.