Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé, dimanche 22 juin, sa reconnaissance envers le président américain Donald Trump pour les frappes aériennes lancées contre les sites nucléaires iraniens, les qualifiant de « tournant majeur dans l’histoire contemporaine ». Dans un message vidéo diffusé depuis Jérusalem, le chef du gouvernement israélien a salué une action « courageuse » et « juste », affirmant que « d’abord vient la force, ensuite la paix ». Selon lui, cette opération marque une étape décisive dans la lutte contre « le régime le plus dangereux au monde ». « Félicitations, président Trump. Votre décision audacieuse de frapper les installations nucléaires iraniennes va changer le cours de l’histoire », a-t-il déclaré. Netanyahu estime que le chef de la Maison Blanche a agi pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire, une menace que l’État hébreu considère depuis longtemps comme existentielle.
D’après Channel 14, Trump et Netanyahu se sont entretenus au téléphone peu après les frappes. Le président américain a détaillé l’opération dans une interview accordée à Sean Hannity, révélant l’usage de six bombes anti-bunker larguées par des bombardiers furtifs B-2 sur le site souterrain de Fordo, et le tir de 30 missiles Tomahawk depuis des sous-marins visant les installations de Natanz et Ispahan.
Suite à l’attaque, Israël a relevé son niveau d’alerte maximale : les écoles sont fermées, les rassemblements interdits et les activités non essentielles suspendues. De son côté, l’Iran a réagi fermement. La télévision d’État a déclaré que « tout citoyen ou militaire américain présent dans la région est désormais une cible légitime ». Le guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, avait déjà mis en garde Washington quelques jours plus tôt contre toute intervention.
Depuis le déclenchement des hostilités le 13 juin, après les premières frappes israéliennes sur des infrastructures militaires iraniennes, le conflit a fait au moins 25 morts et plusieurs centaines de blessés côté israélien. L’Iran, de son côté, annonce 430 morts et plus de 3 500 blessés selon son ministère de la Santé.
Alors que les tensions régionales atteignent un niveau critique, les appels à la désescalade se multiplient au sein de la communauté internationale, sans pour l’instant freiner l’escalade militaire entre les deux puissances rivales.