Le conflit entre Israël et l’Iran entre dans une phase critique, malgré les multiples appels internationaux à la désescalade. Ce 16 juin, la guerre s’intensifie sur les fronts militaire et diplomatique, marquant l’un des épisodes les plus violents de leur longue confrontation. L’opération israélienne « Rising Lion » a frappé de plein fouet l’Iran, tuant 406 personnes, dont 14 scientifiques nucléaires et plusieurs hauts cadres des Gardiens de la Révolution, selon l’IRNA et The Guardian. Une attaque a notamment visé le siège de l’Organisation iranienne de la radio-télévision à Téhéran, symbole de la riposte stratégique d’Israël.
En représailles, Téhéran a déclenché « True Promise III », lançant 150 missiles balistiques et près de 100 drones kamikazes. Bien que les défenses israéliennes, dont le Dôme de Fer et Arrow, aient intercepté la majorité des projectiles, 24 civils israéliens ont été tués, plusieurs centaines blessés, et les villes de Tel-Aviv, Haïfa et Bat Yam partiellement touchées. Dans la capitale iranienne, un exode massif est en cours, des milliers de familles fuyant les zones ciblées. La peur d’une intensification encore plus brutale du conflit pousse la population vers le sud du pays ou vers des pays frontaliers.
Sur le plan diplomatique, la pression s’intensifie : le G7 appelle à une « désescalade immédiate », pendant que la Russie et la Chine réclament une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Qatar et le Sultanat d’Oman tentent de jouer les médiateurs discrets dans cette crise à haut risque. Les marchés pétroliers ont réagi dans l’incertitude : le prix du baril, brièvement monté à plus de 95 dollars, a reculé autour de 71-72 USD, dopé par les espoirs d’un cessez-le-feu en coulisses.
L’Iran affirme agir en légitime défense, mais promet de poursuivre ses frappes si les attaques israéliennes se répètent. Le spectre d’une guerre régionale ouverte hante désormais les chancelleries du monde entier.