Dès cet été, les candidats sourds ou malentendants pourront passer l’examen du Code de la route en langue des signes française (LSF), a annoncé la Sécurité routière mardi 3 juin. Chaque année, environ 4.000 personnes atteintes de surdité ou de troubles auditifs se présentent à cet examen. Jusqu’ici, elles devaient solliciter un interprète assermenté, un processus jugé long et contraignant.
Désormais, les bureaux d’éducation routière proposeront des vidéos avec un interprète en LSF traduisant les questions et les réponses de l’épreuve. Ce dispositif vise à garantir l’égalité des chances et à réduire les coûts liés à la présence d’un traducteur.
« Le permis de conduire est un levier essentiel d’insertion sociale et professionnelle pour les jeunes sourds », a rappelé Paul Flad, directeur de l’Institut national de jeunes sourds (INJS).