Le Maroc renforce sa position parmi les leaders africains de la mobilité électrique. Le pays compte désormais près de 10 000 véhicules électriques en circulation et plus de 400 stations de recharge opérationnelles. Ce développement s’inscrit dans une stratégie industrielle tournée vers l’export, appuyée par un cadre réglementaire favorable à l’électrification du parc automobile.
Le Royaume rejoint ainsi le cercle restreint des pays africains les plus avancés dans ce domaine, aux côtés du Ghana, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de l’Éthiopie. En tête du classement, le Ghana totalise 17 000 véhicules, principalement des motos et tricycles, grâce à des exonérations douanières et un fort intérêt des acteurs urbains.
L’Afrique du Sud suit avec environ 6 000 unités, portée par une politique d’importation allégée et un réseau de recharge en expansion. En Afrique de l’Est, la Tanzanie et l’Éthiopie comptent chacune entre 5 000 et 7 000 véhicules, dopés par la reconversion de flottes existantes et des incitations fiscales.
Derrière, l’Égypte (4 000 véhicules), le Kenya (3 753), le Bénin (plus de 3 000), le Rwanda (1 190) et l’Angola (1 000) poursuivent leur transition, chacun à leur rythme.
À l’échelle mondiale, les ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont augmenté de 29 % en avril 2025, atteignant 1,5 million d’unités selon le cabinet Rho Motion.